LE GRENIER
SUITES ORIGINALES ET INEFFICACES...
Quelques suites totalement inefficaces...
Par la méthode des sommes de Riemann :
(1)
(2) (3)
Petite suite perso trouvée par mon pote David
et moi
(elle se construit en considérant un cercle où l'on inscrit des trapèzes
verticaux. En calculant l'aire de ces trapèzes d'une certaine manière,
on tombe sur la suite que voilà !)
Suite isolée !
c'est une suite archimédienne (polygones dans
un cercle), démonstration prochainement !
Statistique/dénombrement
1) voir Cesàro
2) Triangle des c(n,k)
3) Application de la loi des grands nombres
Un peu de géométrie
Le volume d'une boule dans Rn est donné par la formule :
où n=2m. Remarquons que cela marche bien pour m=1, n=2 mais en plus cela
marche aussi pour n impair! En effet, pour n=1, la longueur du segment est 2R donc :
Et ce n'est pas du pipeau ! Rappelons nous en effet que la fonction d'Euler vérifie
pour n
entier (n)=(n-1)! et plus généralement pour x réel positif, (x)=(x-1)(x-1)
Donc d'après
la remarque sur la page d'Euler et en considérant la
fonction gamma comme un prolongement de la fonction factorielle sur R+.
Essayez n=3,
on retrouve bien 4/3R3 !
De même, pour les surfaces, on peut considérer qu'en dimension n, le volume
de la sphère de rayon R peut être donné en fonction de sa surface par
:
ce qui donne :
Ce qu'il y a d'amusant, c'est que ces formules
valables pour tout n peuvent nous amener à la question : Le volume et la surface
d'une sphère ont-elles un maximum pour une dimension donnée ?
La réponse semble oui dans la mesure où Vn et Sn tendent vers 0 si n tend vers l'infini (eh oui, la fonction gamma en n croit comme
(n-1)! et donc beaucoup plus vite que la puissance du numérateur.
En dérivant les expressions de Vn et Sn par rapport à n, on trouve numériquement que le maximum pour la surface
est en n=7,25695... et pour le volume en n=5,25695... !
Donc la sphère a un volume maximal en dimension 5 et une surface maximale en dimension 7 !
Voici d'ailleurs les graphiques du volume et de la surface en dimension n de ces "hypersphères", empruntés à la fabuleuse encyclopédie
d'Eric Weisstein.
Si, si, c'est très sérieux...
Fagnano et les complexes
On peut s'amuser éternellement avec les nombres
complexes... Il paraît qu'un certain Fagnano nous a gratifiés des deux
formules suivantes :
Notons tout de même qu'en utilisant le DL pour z complexe avec la deuxième
formule, on finit par retrouver :
ce qui n'est rien d'autre que la formule de Leibniz !
Pi et les espaces euclidiens
Lors de l'épreuve du Capes externe de mathématique
en 1994,
consacré à l'étude du rayon minimum des disques d'un plan affine euclidien
contenant k points à coordonnées entières, les candidats devaient montrer le résultat
suivant :
Soit D
le disque de centre z0 et rayon r :
D(z0,r)={zC z-z0r}
et rk=min{r>0, z0C, card(Z[i]D(z0,r))k}
alors
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