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Benoit Cloitre est un brillant amateur de mathématiques à ses heures. On considère les suites
![]() Plus généralement, on a
Alors lim n En considérant
ces deux séquences, e et Benoit Cloitre a proposé originellement une preuve directe, mais l'on peut préférer celle de Gery Huvent, de Lille, qui permet de proposer une méthode générale de démonstration pour ces suites. 2.1 Pour![]() Un calcul des
premiers termes 0,1,1, ![]() Cette propriété se prouve par récurrence sur p, en effet c'est vrai pour p = 1. Supposons que v2p = v2p+1 alors ![]() et
![]() ![]() ce qui donne par récurrence ![]() Compte tenu de l'équivalent classique (obtenu classiquement avec Wallis) ![]() on a ![]()
Remarque On peut donner un développement limité avec la formule de Stirling, pour obtenir ![]() ![]() Considèrons
la fonction génératrice de la suite ![]() la récurrence donnée se traduit par ![]() soit ![]() en dérivant, on obtient ![]() ainsi f est solution de l'équation différentielle ![]() dont la solution générale est ![]() compte tenu de
u1 = 0 et de
u2 = 1 = ![]() Il s'agit maintenant de déterminer le développement en série entières de f afin de récupérer les termes de la suite. Pour cela on remarque que ![]() ( ![]() alors ![]() d'après le produit de Cauchy de deux séries. Ainsi ![]() et ![]()
![]() et ![]() en particulier ![]()
Remarque Si on opère de même avec la suite ![]()
![]() qui vérifie ![]() avec ![]()
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