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L'Edito
Janvier - Février - Mars 2002
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PDF D'autres photos de votre serviteur
Les anciens éditos
pour les nostalgiques...
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2001
Bonjour à tous !
Je
veux bien vous souhaiter bonne année, mais je ne pense hélas
pas que la couleur de cette année dépendra du simple fait que
je l'écrive alors je préfère m'en abstenir... Promis,
ici c'est aussi un des seuls endroits où vous n'entendrez pas parler
de l'euro ! Où vous ne trouverez pas d'interview d'une profondeur inégalée
vous expliquant combien il est dur pour un pauvre webmaster de se mettre à
la monnaie unique et patati et patata... Il faut dire que sur le web, tout
ou presque est gratuit pour qui sait chercher ! Bien pratique tout de même.
Malgré toute ma bonne volonté, je n'ai cependant pas réussi
à trouver de lien entre ma constante préférée,
Pi, et l'euro. Si vous en voyez, pourquoi pas.... Mais cela risque d'être
bien tordu !
Houlala, il a l'air
d'être en rogne le webmaster ce trimestre-ci, non ? :-) Rassurez-vous,
c'est simplement que j'ai un peu trop l'impression d'entendre les mêmes
choses autour de moi.
Pour finir sur ce problème de gratuité, le site aborde d'ailleurs
sa troisième saison toujours sans banderolle publicitaire... Ouf !
C'est que, vous
voyez bien le problème, dès que l'on possède un site
qui commence à générer un passage non négligeable
et surtout régulier, quelques propositions pointent le bout du nez.
Alors promis là aussi, je ne vais pas vous sortir un couplet dominant
sur l'anti-fric, ce genre de choses m'agace profondément. La raison
en est plus simplement que la vocation de mon site n'était pas, à
l'origine, de profiter du passage dont d'ailleurs je n'imaginais pas alors
qu'il serait celui d'aujourd'hui (100 visiteurs par jour environ) ! Et puis
on perd un temps fou, en chargement de la page, à faire appel à
d'autres liens extérieurs, pénible... J'espère simplement
que mon hébergeur (Multimania) n'aura pas l'idée d'en rajouter
de ce point de vue, même si je comprend bien qu'il doit vivre, lui aussi
(et lorsque l'on voit le bas niveau de l'action, aïe, aïe aïe
:-) ).
En passant,
je me vois quelque peu dans l'obligation de revenir sur le précédent
édito, dont j'ai reçu des échos pour le moins contradictoires.
Certains étaient, comment dire, un peu touchés que je me mette
à parler ainsi de ma vie un peu plus intime. Cela ne me ressemblait
pas, m'ont-ils dit. Tout au moins devrais-je dire que cela ne ressemblait
pas aux précédents éditos, mais de là à
en conclure généreusement sur mon caractère, c'était
un peu excessif sans doute. Du reste, je n'allais pas très loin franchement. Rien qui mérite
un carré blanc ! De l'autre côté, deux trois m'ont lancé
que cela leur paraissait un peu déplacé. Bon, c'est toujours
la même chose dès que l'on aborde des sujets moins généraux,
ou moins visiblement liés à mon site. Du reste, je ne m'en plains
pas vraiment mais cela m'ennuierait vraiment que ma démarche ne soit
pas comprise. Je pensais avoir mis en évidence le seul lien que j'avais
pu reconstituer de l'origine de ma passion pour Pi avec mon histoire personnelle.
Ceci avait bien entendu décidé de l'existence de ce site, comme
tout projet doit fréquemment une partie de son existence à la
personnalité profonde de son instigateur autant qu'à des circonstantes
personnelles qui ont façonné une partie de cette personnalité.
Avec le recul, je pense d'ailleurs avoir écrit là une des pages
dont je suis le plus fier parmi les éditos !
Evidemment, la diplomatie et le consensuel, bien que fédérateurs,
sont un équilibre précaire dont il est souvent utile de s'éloigner
pour parler un peu des choses qui vous intéressent ou que vous avez
envie de raconter. La
place de cet édito sur mon site web est pour moi une guerre civile
intérieure permanente et depuis maintenant près de deux ans
qu'il a débuté, je ronge peu à peu la corde qui me retenait
de vous parler de choses plus personnelles. Puisque je sais qu'il est en outre
peu lu, cela me libère également :-). Car il faut marcher sur
un fil assez fin entre deux perceptions perpétuelles, entre percer
un peu la carapace, mais en même temps ne pas faire de l'exhibition
(quoique les photos personnelles...), essayer de fournir une bonne image personnelle,
mais néanmoins correcte (soyons francs, lorsque l'on parle de soi,
c'est rarement pour se tirer dans le pied !), ouvrir une autre porte sur l'auteur
de ces pages tout en gardant une part de mystère, et se faire comprendre
tout en ne mécontentant pas ceux (et j'en connais) qui mélangeraient
un peu le jugement sur un site avec celui des idées de son webmaster,
car ce serait un peu idiot pour le caractère informatif du site.
Comme je le dis souvent, le site web n'est que ce que le webmaster veut bien
montrer de sa vie ou de ses passions. Il apparait également parfois
comme un formidable moyen d'expression à même de tromper l'ennui
quotidien passager ou l'enfermement dans lequel confinent mécaniquement
certaines passions. Il est vrai que le théorème de Riemann,
par exemple, n'est pas si simple à placer naturellement dans une conversation
de la bonne société ! En cela, c'est une démarche parfaitement
égoïste, sans nuance péjorative d'ailleurs. Il est amusant
de constater à cet effet que le web, qui est un support
théorique idéal pour les rencontres et le communautarisme, est
construit en partie dans sa version grand public sur une somme d'individualités
débordantes de projets ou d'idées souvent personnelles destinées
à égayer ou parfois impressionner le simple surfeur, et dans
sa partie commerciale sur la persécution (mais gentille) de ces mêmes
surfeurs, très anonymes d'ailleurs. Il me semble aujourd'hui, mais
peut-être n'est-ce qu'une impression, que le noyau originel du web autour
des portails redistribuant l'information ou moteurs d'un concept fédérateur,
est nettement moins en vogue qu'il y a quelques mois ou années. Peut-être
est-il plus facile de se débrouiller aujourd'hui sur le net ou les
internautes sont-ils plus expérimentés... Un peu des deux sans
doute.
Toujours est-il que pour ma part, ce qui m'intéresse et m'a toujours
intéressé, c'est la création des gens et le pourquoi
de cette création. Pardon pour cette frange d'individualisme forcené,
mais la vie des gens et leur oeuvre est bien ce que je contemple le plus sur
le web, peut-être d'ailleurs est-ce une des rares choses qui restent
d'eux par la suite ! Le web offre une magnifique archive pour cela, comme
je le soulignais déjà dans des circonstantes délicates
lors de l'édito de mai/juin 2000. C'est pour cette raison, dite de manière très générale
(je ne vais pas vous embêter trois pages !) que je regrette que beaucoup
de webmasters se cachent finalement et un peu paradoxalement derrière
leur site. Du reste, cela donne parfois l'impression extérieure d'être
enfermé dans sa passion, alors que bien souvent, et c'est une constante
sur le web, beaucoup de gens très doués sont capables de mener
de front plusieurs projets. Je pense en disant cela à quelques normaliens
qui ne mettent que le fruit de leur réflexion scolaire sur leur page
ou un autre dont je ne me rappelle plus le nom, qui prône l'interdisciplinarité
développée en quatre pages très développées,
sans pour autant détailler la moindre de ses occupations !
Mon
site, qui d'une certaine manière fait peut-être également
penser que je suis un peu enfermé tout seul avec Pi comme compagnon,
est destiné par volonté personnelle à ne pas mélanger
les genres car je le considère comme une oeuvre très indépendante
du reste de mes loisirs, et qui doit le rester car c'est sans doute le seul
sujet étroit à propos duquel je peux me targuer de pouvoir monter
un des sites les plus complets du monde. Dans quelques années, peut-être
aurai-je l'occasion, dès qu'il me laissera un tout petit peu de temps
libre supplémentaire, de parler plus modestement de bien d'autres de
mes passions ou découvertes dans le domaine de l'histoire (empire romain
surtout !), de la musique ou des voyages. Je n'ai pour ma part ni le temps
ni les capacités de pouvoir tout exposer d'un coup sur le web en ce
moment. Alors je distille par une autre voie quelques aspects de mon caractère
au travers de ces éditos ! Pas autant que je le voudrais, mais cela
m'aide tout de même.
Et voilà, avec tout cela, je n'aurai pas eu la place de m'étendre
justement beaucoup dans cet édito ! Bah, ce sera pour la prochaine
fois le temps que passe toute cette agitation de début d'année,
et que j'acquière un peu plus de recul sur mon boulot présent,
le doctorat, passionnant au quotidien dans bien des aspects, et pas seulement
celui du travail direct ! Pour l'instant, célébrons l'esprit
de Pi, qui, lui, aspire et se nourrit tel une sangsue du temps de ses plus
fidèles supporters, ce qui lui permet d'ailleurs de se targuer d'une éternelle
jeunesse plus de 4000 ans après sa découverte ! Mais bon, on
l'adore tout de même :-)
Boris
A bientôt pour de prochaines aventures au pays
de Pi le merveilleux (environ tous les trois mois).
Salut !
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