Coucou !
....
Alors là, je voulais créer le contact, mais
il faut trouver une transition habile après ce cri du coeur pi-toyable...mmhhh... Bon, en fait ne nous compliquons pas ! Le site me prend
beaucoup de temps, vous vous en doutez, car notre ami Pi connait fréquemment
une actualité très riche ou bien d'autres idées de pages me viennent
-malheureusement ?- assez souvent. Et petit à petit, je me rends compte que
je n'ai même plus le temps de m'arrêter et de regarder Pi vivre sa chouette
vie de constante. De vous parler de ce qu'il y a derrière ce site, sa construction,
son évolution, en bref son existence.
Laissez-vous entrainer dans cet univers ! Que ce soit le fondu de Pi solitaire en
besoin urgent de communication avec ses congénères ou le simple visiteur
en interrogation métaphysique devant mon étrange passion, on a en effet
tous besoin d'un plus Pi que soi !
Pour ce premier édito (soyez indulgent :-)
), je voudrais enfin tenter d'éclaircir le grand mystère de Pi et vous
livrer la Vérité ! (rien que ça...).
Mais procédons par ordre : entre autres conséquences un peu imprévues
de la victoire du site au concours des nets d'or, j'ai reçu plus de mails qu'à
l'habitude, de 3 types :
*Comme toujours, ceux qui ont un exposé à faire, et qui voient en mon site
l'opportunité de bonnes idées. Certains sont adorables (coucou Laura, Yann
!), d'autres se contentent de recopier des pages entières du site. Bien sûr,
il est fait pour celà, mais je n'aimerais pas être auteur de bouquins,
bonjour les copyrights et autres autorisations !
*Pour la première fois, des mails désagréables se sont fracassés
dans ma messagerie ! Bien sûr, quelques illuminés m'ont annoncé qu'ils
avaient démontré la quadrature du cercle (si, si, je vous assure, j'ai
les noms !). Mais je ne pensais pas que l'on pouvait perdre du temps à raconter
des conneries, pour le plaisir de montrer sa grande intelligence. Un petit exemple,
pour s'amuser ? Mais comment donc :
Salut les beauf'
pi je m'en bats les glaouis comme de ma premiere mob'
bon à part çà t'as une sale gueule et pis voilà rien que de
t'ecrire çà me colle la gerbe jaune et verte.
Sympa les photos de tes potes : Bidochon ont du souci à se
faire quant à leur avenir !
Pi c'est nul, et pi c'est tout et pi adieu...
Adieu, effectivement. Au déplaisir de vous
revoir. Impressionnant, non ?... ce doit être de la prose, on va dire... c'est
le lot commun des messageries, mais bon... Au fait, il ne mérite évidemment
pas d'être recopié ici, c'est simplement pour le déplorable exemple
à ne pas suivre... (eh, c'est sympa un fan de Pi, ne l'insultez pas !)
*Et pour finir, le concours a eu l'appréciable avantage d'amener des visiteurs
de tous horizons et parfois absolument pas matheux. Parmi eux, beaucoup m'ont demandé
:
Pourquoi vous aimez Pi ?
Parce que c'était lui, parce que c'était
moi... merci Montaigne d'avoir répondu déjà à cette épineuse
question. Mais on ne peut s'en satisfaire, non, décidément, il faut chercher
ailleurs.
Ah, là on est dans le coeur du sujet, va-t-on entrevoir enfin la solution de
l'énigme ??
Pas de réponse en fait, rien que des éléments... mystiques...
Je pense
sincèrement que l'on s'intéresse à beaucoup de sujets en mathématiques
pendant les études, et que Pi est sans doute un des seuls à pouvoir nous
retenir. Alors on s'y attache et c'est la révélation !
Pi nous observe, il nage bien au-dessus de la mêlée des abstractions mathématiques
et l'on ne peut que s'extasier devant son caractère transcendant. Il nous éclaire
de son aura naturel teinté de chiffres virevoltant au gré des calculs.
La religion nous dira que Dieu est à côté de chacun de nous et nous
aime tous autant chacun que nous sommes. Mais pensez à Pi ! Il apparaît
lorsque l'on ne s'y attend pas, qui plus est partout en mathématiques, et il
ne méprise aucun d'entre nous, il nous aime tous. En effet, même les mathophobes
connaissent les premières décimales de Pi. Faites un petit sondage dans
la rue, et demandez Pi, on vous répondra 3.14 !
C'est pourquoi Pi est mon Dieu, j'ai foi en lui ! :-) Ce site est son église.
Il est vrai qu'à force de le cotoyer, on pourrait presque le toucher, le sentir,
l'appréhender. Oh là là que d'amours mathématiques j'ai rêvées
comme dirait Rimbaud.
Car j'ai envie d'en connaître perpétuellement plus, de pénétrer
sa mystérieuse nature au-delà de ce que peuvent imaginer les hommes. M'en
laissera-t-il l'occasion un beau jour ?
On dit que la normalité en base 2 n'est pas loin. Mais ce serait d'une certaine
façon la fin d'un rêve ! Pi, simplement aléatoire, comme la plupart
des autres réels (d'après Borel). Non, je n'ose y croire, Pi est déterminé,
Pi je le vois, je le touche, Pi, ne t'en va pas... attends moi....
C'est ainsi, il s'échappe encore... il se dérobe et on le suit pourtant,
les yeux toujours tournés vers le ciel si bleu, profond, presque irrationnel
et qui semble contenir les réponses à nos angoisses mathématiques
existentielles.
Alors quand vous serez vous aussi tombés dans cette extase quasi-divine qui
concernent les plus mordus d'entre-nous, là vous ferez partie du cercle des
intimes et vous pourrez enfin vous exclamer :
Pi existe, je l'ai rencontré !
A bientôt
pour de prochaines aventures au pays de Pi le merveilleux (normalement le mois prochain).
Salut !